Folk, Musique

Closure

Un album de fin ! Voilà ce que proposent les discrets Piano Magic, artisans d’une pop restée dans l’élégance des années 80/90 !

Glen Johnson a fondé son groupe en 1996. Depuis, les copains des débuts sont partis et les envies aussi. Pourtant son groupe n’est pas du tout oubliable. Bien au contraire. Il s’agit là d’un petit groupe anglais qui dure, à l’ombre du succès et suit obstinément son bonhomme de chemin.

Mais Johnson a visiblement fait le tour et il affirme désormais que c’est la fin. Il arrête cette pop qui se promène entre les sombres orchestrations de Nick Cave et les crooneries de Lloyd Cole. Il nous offre ici un chant du cygne qui n’a rien de sinistre.

Ca n’a jamais été la guinguette, mais Piano Magic propose huit derniers titres qui contiennent toute la saveur de leur musique un peu baroque, un peu barré, très élégante. C’est triste mais jamais désespéré. Ils trainent sur des mélodies qu’ils triturent avec un savoir-faire évident.

Après vingt ans d’existence ce n’est pas anormal. Mais ce n’est jamais de la musique pépére. On se plait à revenir sur les titres pour y comprendre la structure et l’atmosphère. Ils regardent bien derrière eux mais ce n’est pas un album totalement nostalgique.

Pas sûr qu’ils nous manquent mais les chansons de cette conclusion discographique sont vraiment charmantes. On redevient sensible ces compositions avec un peu d’électro et des arrangements plus lyriques. C’est beaucoup moins froid que la réputation de Coldwave qui colle au groupe. Ce n’est qu’un au revoir…

Second language – 2017

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