Des Dieux de l’Olympe à West Side story en passant par Charlie Chaplin et Pina Bausch, Philippe Decouflé passe en revue l’univers des comédies musicales. Succès mitigé.
La Compagnie DCA (diversité, camaraderie, agilité) rassemble des jeunes, des moins jeunes, une femme enceinte, un tatoué, un beau noir, en tout seize danseurs, acteurs, musiciens sur la scène de Chaillot. Un monsieur Loyal mi Faust-mi Jean Claude assure la transition entre danse et cirque.
Dans un ensemble décousu sans vraie histoire, des scènes dansées alternent avec l’envolée poétique de la voltigeuse de talent Suzanne Soler. On note des longueurs et des tableaux assez inexpressifs. Maître du déjanté, Decouflé nous perd quelque peu dans son touche à tout.
Ce qui séduit par ailleurs dans Contact reste bien l’alchimie du spectacle vivant et de la vidéo. Des kaléidoscopes décuplent la force des images. Accompagnés de la musique de Nosfell parfois envahissante, les corps se rencontrent, la beauté apparaît.
Sitôt on l’aperçoit, sitôt elle nous ravit, voici le propre de l’insaisissable beauté. Comme en suspension, on prolongerait bien l’émotion alors que déjà elle nous échappe.
Reste la perfection du corps sculpté du danseur Sean Patrick Mombruno qui mérite à lui seul tous les Contacts…
Jusqu’au 06 février 2015
Durée 1h40