De la funk, des musiques sans frontière, de l’electro, le pot pourri de la semaine a bien de la gueule.
Venu d’Angleterre, Ibibio Sound Machine pourrait être le rejeton des groupes des années 90 qui inventaient l’acid jazz. Un mélange des genres comme source d’inspiration, comme ambition claire et identifiée!
La volonté affichée de la chanteuse Eno Williams et son collectif londonien est bel et bien de vous faire danser. Sa voix met la fièvre mais ses musiciens connaissent toutes les clefs pour ouvrir leur musique au funk le plus débridé.
Ils osent donc emprunter au disco, à l’afro et toutes les musiques qui devraient logiquement vous faire rebondir dans tous les sens. Ca peut faire un peu tambouille mais le groupe connait à l’évidence ses ingrédients.
Ils se moquent parfois des dates de péremption: les années 80 sont beaucoup cités mais avec un savoir faire qui efface les pauses et les exagérations de cette époque.
Heureusement la voix de Williams oblige à la fraicheur et à la danse. Si vous voulez vous dérouiller après l’hiver, ce disque devrait faire largement le job et vous faire toute l’année!
Merge records – 2019