Allez cette semaine, on fait un tour du coté de l’Australie et on se met la tête à l’envers avec des petits disques bien dépaysants, qui donne l’envie de voyager à l’autre bout du Monde.
Honneur aux dames avec Tash Sultana, grande musicienne qui a le cv révé pour être une star ultime. Car, le storytelling de la jeune femme de 23 ans pourrait inspirer un excellent biopic avec grandeur et décadence. Calvaire et renaissance.
La drogue. La psychose. L’adolescence douloureuse, Tash Sultana a été sauvé par la musicothérapie. Elle est devenue une touche à tout sûre d’elle. Elle a joué dans la rue. Elle y a trouvé l’assurance et l’expérience. Un beau jour, le miracle de Youtube se produit. Une vidéo la révèle à son pays et au monde entier.
Le succès est fulgurant et la jeune femme s’y accroche avec un professionnalisme incroyable. Elle monte son label. Engage une tournée mondiale. Son premier disque est une oeuvre pop mais jamais formaté. On sent bien l’esprit libre des Australiens, les bagnards devenus des personnes respectables.
Son univers n’est pas décalé. Il est d’une cohérence impressionnante. Elle joue de tous les instruments dans son disque mais surtout elle impressionne par des compositions directes et s’amuse avec tous les genres. Les plages instrumentales sont d’une générosité totalement inattendue.
On devine bien chez elle, le désir de féminiser le principe du guitar hero mais Flow State est d’une richesse qui nous fait tout oublier et nous embarque pour un très joli voyage sonore…
Lonely lands records – 2018