A l’heure où les veinards, et j’en suis, possesseurs de Netflix viennent de se délecter devant les 13 épisodes d’une 5ème saison d’ « House of cards » qui a tenu une fois de plus toutes ces promesses, ou dans le pire des cas se délecteront de ladite saison d’ici 7 à 8 ans sur TF1 en 6ème partie de soirée, il était temps pour moi de mettre en lumière l’un des plus beaux enfoirés de sa génération, sans doute le pire enc***** depuis JR Ewing que les cerveaux déjantés des scénaristes américains aient pu accoucher depuis 40 ans, j’ai nommé Franck Underwood ! Bien sûr, sa femme, Claire Underwood, n’est pas en reste, et s’il aurait été de bons tons, parité oblige, de mettre en avant l’ignominie sans aucune turpitude de la belle et désormais Présidente des Etats-Unis (oui je spoile, fallait pas lire et puis c’est tout), mais non, à tout fumier tout honneur, restons sur Franck ; ce qui d’ailleurs ne serait pas pour lui déplaire, car oui, si Franck goes to Washington, il aime dans les coursives de la Maison Blanche jouer les Franck goes to Hollywood ! Relaxxxxxxxx durrexxxxxx etc !
Ne nous cachons pas derrière notre zapette, nous, vugum pecus télévores que nous sommes ; combien d’entre nous, secrètement, n’ont-ils pas rêvé d’avoir dans les veines le venin froid d’Underwood, le sublime esprit stratège et machiavélique quand, face à un ennemi ou du moins une petite frappe de passage dans un open space lumineux et austère un lundi matin d’automne, vous aviez eu vent que ledit lascar aimait à médire sur vous à la machine à café, pis au self ! L’envie de l’écraser et de lui ruiner sa life étant si forte que oui, avouez-le, vous vous dites que ferait Franck Underwood dans une telle situation, et là, en suivant les codes les plus honteux de la manigance, vous trouvez naturellement de suite les solutions pour lui pourrir la vie. Merci Franck.
Alors, si l’ami Vincent Delerm avait comingouté son amour secret pour Fanny Ardant dans une chanson qui a marqué toute une génération de désormais quarantenaires, à notre tour, nous, adorateurs secret de ce cafard de Franck Underwood, de poser en reprenant la trame de « Fanny Ardant et moi », les lignes d’une chanson à sa diabolique gloire !
1, 2, 3…1, 2
« Il fait peur à tous les ricains
Dans mon canap j’imagine bien
Avoir un président comme ça
Franck Underwood et moi
J’passe la soirée pas super bien
Pendant qu’il bute tous les crétins
Il me fout les boules si souvent
Franck Underwood t’es chiant
Limite facho limite pas clair
Il dézingue froid façon vénére
Ses ennemis et peu’être même toi
Pendant qu’je bouffe du chocolat
Il terrorise la maison blanche
T’évites de l’regarder l’dimanche
De peur qu’il ne tue tes parents
Franck Underwood évidemment
J’lui parle pas des meufs de mon n’veu
De peur qu’il ne dise nom de dieu
Tu vas les trucider comme ça
Franck Underwood et moi
Sous prétexte qu’elles soient toutes coiffeuses
Peut-être même pétasses boutonneuses
Il aime pas ça les filles les gens
Franck Underwood évidemment
Limite facho franchement pas clair
Il pulvérise façon vénére
Ses ennemis et peu’être même toi
Pendant qu’je bouffe du chocolat
Il terrorise la maison blanche
T’évite de l’regarder l’dimanche
De peur qu’il ne tue tes enfants
Franck Underwood évidemment