De Brooklyn, quatre garçons dans le vent se moquent de tout et du punk en particulier. Savoureux!
Le quatuor de Dirty Fences réunit quelques rigolos. Des banlieusards de New York qui se foutent du rock et tout son business. Pour eux ca ressemble à un échappatoire bruyant, une belle blague où l’on peut se déguiser, une bonne grosse cuite entre potes. Il suffit de voir la pochette de leur disque pour comprendre ce qu’ils aiment dans la grande histoire du rock’n’roll.
On est bien plus près des Sex Pistols ou des New York Dolls! Ce sont peut être les lendemains de fête qui inspirent les chansons percutantes de Dirty Fences. Il y a quelque chose de touchant dans ce monde connecté et très fier de sa technologie de poche, d’observer des joyeux drilles qui croient encore aux vertus d’un bon gros riff entre copains dans un garage, poursuivant le rêve d’une éternelle adolescence!
Ca transpire donc sur les quelques chansons de Full Tramp. Les vauriens se dépêchent de plaquer des accords à un rythme assez infernal avec une volonté masturbatoire d’en découdre avec le rock de papy, lorsque ce dernier avait une crête et un jean déchiré. Leur imitation est parfaite. On s’y croirait.
Ce n’est pas nouveau mais c’est un bon moment régressif car l’agressivité et l’énergie nous transportent dans un univers à part, où les hommes suent à grosses gouttes pour des plaisirs futiles mais réels. Sales mais bons!
Slovenly – 2015