Godzilla attitude. Pour ses 50 ans, il bosse pour EDF ! C’est le scoop du film de Ryuhei Kitamura. D’ailleurs, c’est assez logique qu’un lézard atomique bosse pour la célèbre compagnie d’énergie française.
Dans un futur proche, EDF veut simplement dire Earth Defense Force et elle est composée de mutants nippons habillés avec les fringues de Matrix. Ils ont beaucoup de travail car des monstres gigantesques s’attaquent à toutes les capitales du Monde.
Des jolies maquettes sont donc détruites par des gars déguisés en homard, en caniche ou en Julien Lepers (terrifiant). En France par exemple, la Grande Arche de la Défense se fait butiner par une mante géante.
La cause de tout ce foutoir, ce sont les Xiliens ! Les habitants de la planète X ! Ils veulent nous anéantir donc il ne reste plus qu’un seul moyen de sauver le Monde : réveiller le célèbre lézard qui fête à l’occasion ses cinquante ans.
Big G est très en forme. Il fait du catch avec toutes les créatures de plus de dix mètres. Pour son anniversaire, ils sont tous venus et ils prennent tous une grosse raclée à commencer par son clone américain, première victime de Godzilla.
C’est très rigolo mais ce qui est encore plus hilarant c’est tout le charabia scientifico-débile dont les comédiens au look improbable nous aspergent. Quand ils ne saoulent pas de dialogues hallucinatoires, ils se lancent dans des chorégraphies martiales qui rappellent le meilleur des Power Rangers.
On sent qu’ils visent Matrix mais on pense bel et bien à Bioman. Et que dire de l’invité occidental, Don Frye, champion d’ultimate fighting ? Il ressemble à un Freddie Mercury amateur de body building.
Heureusement qu’il y a notre Godzilla préféré pour nous faire un peu rêver. Bourré de défauts et très souvent grotesque (donc très très drôle), ce film conserve une naïveté touchante qui permet de le supporter. Cette série B déconcerte mais il serait regrettable d’en dire du mal. Ca ne se fait pas ! Godzilla fête alors ses cinquante ans!
LCJ Editions