Aidée par le plus célèbre des Vampire Weekend, la jeune et talentueuse Clair éclot avec de quoi se défendre. Efficace et pas très spontané.
Clairo est donc une des nombreuses nymphes qui naissent sur les réseaux sociaux. Elle a la beauté diaphane des adolescentes. Elle parle de son existence troublée. Elle se répand sur internet et subjugue des millions de personnes qui lui offrent des clics.
Ces clics lui ouvrent logiquement les portent des labels. Farouche, elle ne veut pas signer avec les majors et va chez un ami. Elle croise aussi Rostam Batmanglij , ancien des Vampire Weekend, producteur qui a la hype.
Il décide d’accompagner la jeune femme sur la subtile exécution de son premier album. Il lui offre l’immunité effectivement. Ce premier effort est solidement bati. On a droit à la totale de tous les sons à la mode. Sauf qu’ils sont à la botte d’une toute jeune artiste qui sort à pein de sa chambre…
La musique est nappée d’effets en tout genre. Batmanglij n’en fait pas des tonnes mais il incruste un style très moderne. C’est séduisant. Mais ce n’est pas toujours spontané.
Immunity défend effectivement l’artiste qui sort de l’adolescence. La mélancolie se met au service d’une electro pop un peu trop proprette et assez attendue finalement. Immunisée, la jeune femme est hélas un peu trop stéréotypée.
Fader – 2019