LE PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE A CANNES FUT LARGEMENT MÉRITÉ POUR DIANE KRUGER, FORMIDABLE, DANS UN DE SES RARES ROLES DANS SA LANGUE NATALE.
ELLE PARTAGE AVEC NOUS SA SOUFFRANCE ET SA COLÈRE AISÉMENT. TOUTE LA PREMIÈRE PARTIE EST BOULEVERSANTE ET TRÈS FORTE EN ÉMOTIONS, ET CERTAINS PASSAGES A LA CAMÉRA PORTÉE APPORTENT DE L’AUTHENTICITÉ A CE DRAME.
MAIS APRÈS LE DÉNI VIENT LE TEMPS DE LA JUSTICE ET DES AUDITIONS PRÉLIMINAIRES A LA CONDAMNATION DES COUPABLES DE CET HORRIBLE ATTENTAT. L’AMBIANCE Y EST PLUS FROIDE, ALLEMAGNE OBLIGE. MAIS ON VOIT DEJA COMMENT TOUT CELA VA FINIR.
VIENT ENSUITE LE TEMPS DE LA VENGEANCE ET LA DÉTERMINATION D’UNE FEMME QUI N’A PLUS RIEN A PERDRE. TOUT SE DESSINE FACILEMENT ET SANS RISQUE. ON AURAIT PRÉFÉRÉ SE PERDRE DANS CE MELO, SE POSER PLUS DE QUESTIONS, QUITTE A MONTER LE FILM A L’ENVERS.
TOUT EST VU ET RE-VU, C’EST DOMMAGE, PARCE QU’IL EST EFFICACE MAIS COMMENT L’ETRE MOINS ? LE SUJET PARLE DE LUI MÊME, UNE FEMME QUI PERD SON MARI, UNE MÈRE QUI PERD SON ENFANT DANS UN ATTENTAT DE TOUTES EVIDENCES A CONNOTATION RACISTE, ET LE TOUR EST JOUÉ.
IN THE FADE, A TRADUIRE DANS LE FADE DONC (LOL! ) PUISQUE IL N Y A VRAIMENT RIEN DE « FLOU » DANS CE SCÉNARIO. RIEN DANS LA MISE EN SCÈNE N’EST SURPRENANT, RIEN DANS LA FINALITÉ DU FILM NE L’EST NON PLUS. C’EST BIEN MAIS DE LA EN FAIRE TOUTE UN CINÉMA, IL Y A ENCORE DU BOULOT.
AVIS AUX AMATEURS
avec Diane Kruger, Denis Moschitto, Numan Acar et Samia Muriel Chancrin – Pathé – 17 janvier 2018 – 1h40