Chouette un requin affamé! Zut, il n’est pas encore prêt le digne successeur des Dents de la Mer!
Parce que le film de Steven Spielberg est tellement grand, beau et fort que toutes les tentatives de films « avec des requins » se révèlent médiocres. On n’y peut rien: c’est comme ça. Le requin inspire au mieux une série B ringarde mais amusante. Ce qui est tout juste le cas de Instinct de Survie!
Car le squale de ce film est bien trop discret par apport à la mouette qui va servir d’acolyte à la jolie Blake Lively coincée sur un rocher au milieu d’une mer paradisiaque. Le survival aurait pu être âpre et piquant. Au lieu de cela, tu dois suivre les discussions passionnantes entre la blonde et l’oiseau qui nous font un remake à peine caché de Seul au Monde, où Tom Hanks sympathisait avec un ballon de volley.
Le scénario est poussif. Si le concept est bon (une blonde subnlime face à un requin énervé), les scénaristes se sont pollués l’esprit pour le gonfler de faits inutiles et de fausses bonnes idées. Réalisateur doué, Jaume Collet Serra (habitué des gros films d’action de Liam Neeson), réussit tout de même à renouveler sans cesse la bataille entre le gros poisson et la belle bipède quand ils veulent bien s’affronter.
Mais ca n’avance pas. La marée est bien basse! Une fois que l’on a admiré les formes généreuses et musclées de Blake Lively, qui visiblement s’est bien entrainée pour le film, on finit par plonger dans une mare d’ennui, avec des rebondissements qui pataugent et un climax qui ressemble à un pétard mouillé. Bref, Instinct de Survie ne propose qu’une seule chose: une bonne douche froide!
Avec Blake Lively, la mouette et le requin – Sony – 17 aout 2016 – 1h27