Jeanne l’Etang se dévore comme un journal intime, brut mais d’une douceur poétique.
On est surpris de découvrir de la poésie dans l’enfermement et, tout comme Jeanne, on se laisse nous aussi priver de notre liberté (de poser le livre pour aller faire un tour dehors), comme assoiffés par la curiosité de découvrir et de comprendre comment elle vit, au quotidien, et survit, toute sa vie, d’enfant et de femme continûment enfermée. D’une chambre d’enfant, à une maison close puis à l’hôpital de la Salpetrière, Jeanne n’est pas seulement captive. L’émouvant récit de Perrine Le Querrec la rend captivante.
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