Allez c’est la semaine du soulèvement. La convergence des lutte. Les syndicats insoumis. Les politiciens rebelles. La rue est à nous. Et la musique de Green Box pourrait peut être se marier avec l’élan populaire.
Hier, la grève. Demain, la manifestation. Après la révolte. 50 ans après, certains veulent refaire mai 68. D’autres veulent simplement la révolution, l’expression de la colère et l’envie de changement. En tout cas, ca tangue dans notre petite société hexagonale.
Ancien de la Rue Ketanou, Florent Vitrignier s’y connait en chants joyeux et furieux en même temps. Avec deux compagnons de route, il réveille un autre homme en colère, un illustre artiste dont on redécouvre la folie et les illusions. Victor Hugo.
Le romancier a inspiré le trio de Green Box qui met en musique des poèmes. D’un seul coup, on est choqué par la grande modernité des textes et la brulante actualité de Hugo. C’est assez surprenant. Ca devient rapidement fascinant.
Les paroles nous submergent mais elles se lovent dans une musique qui échappe un peu aux convention. C’est une sorte de folk farfelu, qui va fouiller dans le passé comme dans le présent. On pense un peu à Louis Attaque mais Hugo fait évidemment la différence. C’est une chanson lettré, travaillé et puissante que propose La Green Box. Chaque chanson a une force incroyable qui bouscule. L’alliage entre le fameux homme publique et les amateurs de titres populaires est d’une audace folle. Une nouvelle forme de révolte?
C’est la révolution peut être, mais c’est aussi la période du bac français, les mots de Hugo ont encore du sens et désormais une présence actuelle… de toute facon, on vous recommande chaudement Green Box et ses surprises.
LRK – 2018