Oui, la rédaction d’Etat-Critique.com est elle aussi composée de pères et de mères de famille qui n’échappent pas à la nécessaire, et néanmoins douloureuse, explosion du compte bancaire de la fin d’année approchante, de par des demandes de plus en plus exigeantes de leurs bambins, de leurs ados, voire même, pour certains, de leurs jeunes adultes «progéniturés » 25 ans avant.
Les hommes et les femmes d’Etat-critique.com se sont donc réunis pour me confier une mission : deux mois environ avant l’escalade financière de l’achat des cadeaux de Noël, réaliser une chronique qui, une fois le titre mis en avant sur les réseaux sociaux ou dans mon humble rubrique « Vu à la TV » sur notre site, saupoudrée de mots clés hastagués comme un bourin #sex #bigboobs #merciquimercijackieetmichel #tulaveuxdanstoncuculvieillechamelleenchaleur, pourrait nous permettre de faire gonfler l’audience, d’amasser du lecteur, de truster de la recette publicitaire, en un mot comme en cent, nous rapporter un max de tunes afin de garnir nos portefeuilles et ainsi nous permettre d’appréhender la fin d’année tranquille, sans avoir peur du lendemain !
Afin de remplir cette mission, seuls quelques thèmes de chroniques pouvaient faire l’affaire : le cul, le sexe, la kékette, les fesses et un titre phare du type façon l’Express en manque de lecteurs : « Cul, sexe, nichons ? Où en sont les français ? »… Eh oui, seul un enchevêtrement de ce type pouvait faire grimper l’audimat !
Ne déviant pas néanmoins de ma ligne éditoriale « Vu à la TV », j’ai donc choisi de mettre en avant le « Journal du Hard », émission symbolique et fantasmagorique s’il en est, dont le titre évoque à tous un embrasement de turlutte, de foufoune, de zézette et autres « ooohhhhhh oui mets moi la toute John-Francissssss !!!! ».
Bien sûr, exposer un tel titre n’est pas sans risque de déception et de frustration. Quelques exemples de brebis égarées qui liraient cette chronique de par une mauvaise orientation googleésque :
– Les vieux fans de Metallica ou d’Iron Maïden qui pensaient atterrir sur une nouvelle chronique hebdomadaire consacrée aux guitares saturées, aux voies rauques et aux cheveux longs et gras.
– Les ados aux pantalons déjà déboutonnés prêts à faire feu la teub à l’air le mouchoir dans la poche devant l’ordinateur familial, un samedi soir de pluie, quand la famille est partie diner et dormir chez mamie, mais que ce petit con a paumé le code parental de l’abonnement à Canal+ et que, du coup, seul internet peut soulager son surplus boursier.
– Les fans de Philippe Vandel, ayant depuis trouvés l’âme sœur, mais qui sont persuadés que le monsieur des « Pourquoi ? » anime encore ladite émission consacrée à l’époque aux princesses hardeuses tel que Julia Channel ou Tabatha Cash !
– Et plus simplement, une bien belle et grosse tribu de mecs chauds comme la braise, qui n’ont plus Canal+, parce que c’était soit l’abonnement à BeinSport, soit Canal, et que les deux, et bah ça fait cher, donc du coup, ils ont 4 fois plus de foot mais 2 fois moins de cul ! Entre baballe et shorts et bouboules et shortys, il faut choisir !
Voilà, voilà, si vous en êtes arrivés là au niveau lecture de ma chronique, je vous dois bien, néanmoins, quelques éléments sur ladite émission, histoire, chers métalleux, mecs chauds, ados boutonneux et fans de Philippe Vandel, que vous ne repartiez pas complètement brecouilles.
En ce sens, sachez que le Journal du Hard a 23 ans, et oui, ça pousse, c’est comme les poils. Qu’il est aujourd’hui animé par l’énigmatique Sébastien Thoen, qui ressemble comme deux couilles d’eau à mon Arnaud, après avoir été animé par une jeune femme nommée Donia Eden, ça ne s’invente pas, plus nom de salope tu meurs, que perso je ne connais pas mais nul doute qu’elle doit être méga bonne (ça fait toujours bien de dire que t’es un mec pas comme les autres).
Que l’émission est toujours diffusée le 1er samedi du mois, sorte de mise en bouche, si j’ose dire, du traditionnel film de boules, autrement dit –chers ados- une sorte de warm-up de la branlette, le moment où faut pas trop forcer sur la nouille sinon vous aurez plus de place pour la suite et le grand film !
Que la ligne éditoriale semble être toujours sensiblement la même : du « ooooooo ouiiiii », du « heinnnn t’aime çaaaaa hein», du « bonjour madame, je viens pour réparer la machine à laver », du gros, du petit, du moyen nichon mais aussi de la kékette tellement géante que quand tu regardes la tienne quand t’as 14 ans, tu te dis « et merde en fait j’suis handicapé »…et que du coup, écœuré…bah tu vas te coucher !
Merci d’avoir lu cette chronique, bande de pervers, Etat-Critique.com vous remercie chaleureusement d’avoir pensé à nous, à votre bon cul, euh…cœur !
Et comme dirait Canal+ : at tchi ka…(et merde, j’ai paumé le code parental…pfffff….)