L’après-guerre, celle dont on s’était juré qu’elle serait la dernière, l’absurde (comme s’ils en existaient de logique…) la grande, la première mondiale.
Cette fois, vue du côté des assaillants, des vaincus, dernière nos frontières, l’Allemagne.
Peu ou prou de différence avec la France à genoux, même désastres, même deuils, même anéantissement du contingent des hommes, mort pour la patrie, mort pour rien, pour une poignée de galonnés.
Pourtant il faut vivre, reconstruire, investir, innover, bâtir.
Une fresque phénoménale, sur quatre tomes.
L’histoire donc d’une dynastie dans le milieu de la filature, de la couture, une histoire de gens aisés de la haute bourgeoisie, contée en parallèle à celles des domestiques. En cela, on se plait à se rappeler la saga de Downton Abbey.
Des élans romantiques, des disputes et des aigreurs souvent réparés par amour et beaux sentiments. Un joli conte.
Je n’ai lu que le troisième, et je m’arrêterai là. Une belle écriture, un foisonnement de renseignements et d’évènements, et je crois sans mal à un public avide de ce type de lecture, mais je n’en fais pas partie, trop long pour moi et du coup, un poil insipide.
Avis aux amateurs de ce genre, pour eux, de beaux moments de lecture en perspectives.
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La Villa aux Étoffes – Tome 3 : L’héritage de la Villa aux Étoffes
Paru le 03 février 2022
chez 10-18, Collection Domaine Étranger
646 pages / 9,60€