Adam Sandler a signé un contrat en or avec Netflix. Il y fait ce qu’il veut. Pour le meilleur et pour le pire! Comme d’habitude.
Il y a deux ou trois moments touchants dans Mariage à Long Island. Il y a deux ou trois vannes qui fonctionnent. Il y a deux ou trois moments génants dans le nouveau film à la gloire de la star du comique très ricain, Adam Sandler.
On est habitué avec lui. Il ne fait pas dans la demi mesure. Ce comédien a du mal avec la nuance. Même s’il a joué avec des grands noms du cinéma indépendant comme Paul Thomas Anderson, Judd Apatow, Jason Reitman et Noah Baumbach. Il est la tête d’affiche d’affreux nanars honteux comme de comédies culcultes.
Hélas pour nous, la liberté que lui donne Netflix ne l’aide pas beaucoup à restreindre ses envies potaches. Mariage à Long Island aurait pu être amusant si seulement cela ne durait pas plus de deux heures.
On pourrait avoir de l’empathie pour ce père de famille juif et surmené qui veut tout faire pour le bien de sa fille et de son genre, issu d’une famille black, riche et dysfonctionnelle. Malgré tous les défauts de la famille, de la belle famille, du grand oncle, du maire, tout le monde finira par apprécier le joyeux bordel que peut être un mariage.
Le deux papas n’ont rien à voir mais finiront par comprendre que la famille et les sentiments c’est bien joli. Avant cela, on a droit à un service sans fin de vannes paresseuses et de blagues convenues. Sandler s’amuse à faire le papa poule mais il nous noie dans une famille de tarés.
C’est bavard, long et souvent pénible. Il serait tant pour l’acteur qu’un auteur lui remonte un peu les bretelles. Là c’est du grand n’importe quoi!
Avec Adam Sandler, Steve Buscemi, Rachel Dratch et Chris Rock – Netflix – 2018 – 1h55