Et si Boogaerts était un grand ? Sûrement, en fait.
En cette rentrée marquée par les albums qui déchirent somptueusement les oreilles et nous font bouger la papatte dans le RER le matin pour notre plus grand plaisir (C2C, The Vaccines…), il en est un qui vient qui vous caresser les lobes dès le réveil…le nouvel album de Mathieu Boogaerts, éponyme.
Depuis près de 20 ans,
l’ébouriffé Boogaerts nous livre
une flopée d’albums de qualité égale, écrit sans bruit pour Carmela Jordana et fait d’elle une chanteuse de qualité (moi c’est), monte sur de petites scènes avec une décontraction digne des grands. Et si Boogaerts était un grand ? Sûrement, en fait.
Ce dernier album, à l’image des précédents, nous embarque sans crier gare, de chanson qui s’écoute au chaud les dimanches de pluie sous la couette ( je sais ) à de petites pépites au swing savoureux (Ton cauchemar ).
Savoureux, justement, voilà l’adjectif qui nous fait dire que Boogaerts est à la musique française ce que le macaron est au café du dimanche en terrasse : un petit luxe d’apparence futile et finalement parfaitement indispensable au plaisir de la vie.