C’est un peu le nouvel eldorado pour les amateurs de chanteurs acoustiques. L’Australie. Il n’y a pas que les assoiffés de bières d’AC DC ou les tristes ritournelles de Nick Cave. On découvre là bas, de l’autre coté de la planète, une nouvelle génération de songwriters doués et épanouis.
On avait Marlon Williams et son coté vintage. On a désormais la force tranquille de Vance Joy. Ce dernier n’est pas insensible au succès. Riptide est son titre de gloire qui lui a permis de faire le tour du Monde. Il sait parfaitement doser la folk avec la pop.
Il fait des chansons simples et polies. Ca parle de douleur et de tristesse de toute sorte. Il est sympathique, beau gosse, plutôt habile. Donc parfait pour être le type agacant! Le garçon n’a pas grand chose du chasseur de l’outback. A la limite, il est le surfeur qui fait en plus de la guitare! En fait on pourrait carrément le détester.
C’est vrai que ces chansons ne sont pas inoubliables. Elles sont calibrées pour le passage à la radio. Mais dans le lot, il y en des bonnes. Des douces. Des sincères. Le cynisme ne pointe pas du tout dans ce second album, c’est ce qui sauve le gaillard de trente ans.
Il est même très convaincant lorsqu’il se concentre sur son instrument de prédilection. La tête à claques disparait et on peut écouter un sacré bon chanteur. Il a tout pour être le fer de lance de cette nouvelle génération qui devrait se faire entendre partout autour du globe!
Atlantic records – 2018