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De l’autre coté du Miroir
On s'ennuie un peu et on se perd complètement dans cet espace intemporel: le temps est tout l'enjeu du film. ici chaque minute et chaque seconde comptent. Le spectateur a le temps de les compter. Notre pauvre Alice peine à se remettre dans le bon espace temps. Laborieusement, avec tous ses compagnons de fortune, elle va tenter le tout pour le tout.
Only silence remains
On visite. Ce n'est pas une attraction. Peut être est ce un musée à première vue avec ces drôles de sons sortis d'imposantes machines? Mais petit à petit on serait plutôt dans une maison hantée. On est dans le noir et gris de l'existence. On joue sur le spleen et la création. On devine de belles choses et de grands malheurs. C'est une musique idéale pour accompagner nos pensées secrètes.
By default
Ce dernier leur permet de se diversifier. Après tout, autant assumer les racines pop de leurs origines. Quelques morceaux profitent d'une vraie légèreté. Les voix sont mieux maîtrisés. By default a finalement assez peu de défauts si ce n'est qu'il est presque trop parfait. Un peu trop marketé pour plaire au plus grand nombre. Si le début de l'album est très "cuir et stoner", la suite se montre plus accessible, un peu trop poli.
« Intempéries, un temps qui pleure, #jesuismouillé, les 1ères réactions ! »
Et vas-y que ça pleut, et vas-y que ça inonde, et vas-y que cette fin de 1er semestre 2016 est …
Still Life
Entre Java et sa tristesse, Melati Malay révèle une grande sensibilité et une profonde humanité à travers son chant. Difficile d'être insensible à Still Life. De l'introspection personnelle, on arrive à des morceaux touchants, moins synthétiques et d'une sincérité absolue qui finit par réellement nous toucher. On se sent bien ici. On y retourne avec plaisir. Chaque réécoute révèle des petits secrets de production!
The Nice Guys
Russell Crowe est un ours mal léché et Ryan Gosling révèle un don évident pour la comédie. Ils sont tous les deux excellents, cabotins à l'aise dans leurs pattes d'ef! C'est une espèce de Boogie Nights décontracté, qui n'oublie d'être sévère sur le monde de l'industrie cinématographique, visé à travers une comparaison avec le porno.
Pet Sounds
Brian Wilson avait donc réussi à créer le chef d'œuvre qu'il avait à l'esprit. Mais "il n'était pas fait pour son époque", comme il le chantait lui-même. Les Etats-Unis n'étaient pas prêts pour Pet sounds. Pourquoi ces charmants garçons, incarnations de l'Amérique, se mettaient-ils à chanter la mélancolie, la tristesse et l'angoisse ? Le public traditionnel des Beach Boys fut désorienté et l'album ne fut "que" dixième dans les charts américains.