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Papa ou Maman
Le film parle avec légèreté de la solitude dans la famille et du nombrilisme contemporain, mais il ne cherche jamais à être plus futé que le spectateur. C'est carré. Sans fioriture. Il y a peut être quelques scènes qui ressemblent trop à un sketch mais on s'amuse bien dans cette Guerre des Rose à la française
Arthur Rimbaud, Les Illuminations
Des poèmes et une musique d’une grande beauté mais une orchestration perfectible. Maud Philippon, Vincent Favre et Nicolas Thuet revivent …
Cockpit cuisine, Théâtre du Grand Parquet
c'est du bricolage, mais d'une précision absolue; c'est de la récup, mais c'est très sophistiqué; ça a l'air bancal, mais c'est très bien rôdé.
Mauvaise Réputation
Il est même assez poignant lorsqu'il raconte sa dévouverte de la danse. Il a bien mauvaise réputation mais le rappeur montre qu'il a bien un petit coeur qui bat. Hélas, il avoue toujours faire les mauvais choix. Il est bouillonnant dès qu'il faut faire des conneries. Même les plus graves.
Awake
Et on ne va vraiment s’en plaindre. Effectivement sa musique est un possible « ailleurs », un endroit harmonieux. Une belle utopie qui en trente minutes nous convient parfaitement bien. Mais on l’oubliera peut être un peu rapidement. En tout cas, il a le grand mérite de rappeler les vertus du genre. Le synthétiseur, la boite à rythme ou le séquenceur ne sont pas des objets froids. Il évite l’écueil de la conceptualisation forcenée.
Phoenix
La principale qualité du film tient à l’interprétation ultrasensible de Nina Hoss, qui incarne à la fois le traumatisme des camps de concentration et une lutte intérieure entre amour, espoir et dégoût pour l’homme qui la torture. Elle ressemble à un petit oiseau malade, recroquevillé sur lui-même, voûté, les yeux immenses cernés par ses ecchymoses, et dans son regard intense se lisent à la fois son espoir fou, ses doutes, sa souffrance contenue, son extrême fragilité comme son étonnante force morale de survivante.
Hotel de Lausanne
N’étaient-ce ces particularités, on se croirait vraiment chez Modiano, dont l’ombre s’étend sur presque toutes les pages du roman. Même à Casablanca, le personnage trouble, traqué, de Paul Paquin paraît surgir de Memory Lane ou De si braves garçons. Comme Modiano, Dancourt pratique l’art de la faille.
SLAM sur France 3 ou le jeu idéal d’un panda
Non, non et non, je vous vois d’ici me huer, me conspuer, préparer des cageots de tomates à me balancer …
Trois soeurs, Anton Tchekhoc, Christian Benedetti
Ceux qui connaissent bien cette pièce, souvent montée, seront surpris de l'entendre comme pour la première fois: Benedetti prend le parti d'un tempo rapide, les acteurs déclamant allegro, évitant pathos et pesanteur. Même les dernières répliques du Docteur et d'Andreï, pourtant déprimantes sorties de leur contexte, ne peuvent entraîner l'ensemble vers le sombre.
Le parlement des invisibles, Anne Collod, Arsenal, Metz
Une pièce chorégraphique qui questionne l’influence des morts sur les corps vivants et qui réactive la puissance de la gestualité …