Du bon, du brut, du rock’n’roll qui se consomme en tonneau et de bonne humeur!
Quand les mauvaises nouvelles hurlent leur médiocrité à la radio où se soulagent sur les chaines d’info continue, l’envie de se défouler, sans violence, arrive rapidement. Rien de tel qu’un bon vieux disque de rock.
Le rock populaire. Avec tout simplement une basse, une batterie, une guitare et une grosse voix qui chante les petites déroutes de l’existence. L’énergie d’un guitariste forcené peut vous faire oublier les tristes matins, les chagrins et les emmerdes.
Ce rock qui vous emmène vers des contrées boisées, simples et naturelles. Ce rock qui ressemble à une impulsion bien évidente et sans arrière pensée. Le rock costaud peut être une bonne cure de bien être.
La jouissance d’un groupe qui se fabrique sur les bases simples du rock puissant est assez communicative. Venu de Lyon, Nico Chano a clairement l’esprit et l’inspiration sur un autre continent. Mais sa musique est un passeport. Elle lui permet de se prendre pour un garagiste mélomane qui répare le bon vieux son de John Lee Hooker avec un sens de la rutilance d’un Steve Ray Vaughan ou autre blanc bec virtuose du rythme binaire.
Avec ses trois amis, Nico Chano nous transporte donc dans un blues rock incroyable, copieux et ludique. On devine le plaisir du quatuor sur chacun des morceaux qui feraient défriser la barbe de ZZ Top. Le passeport de Nico Chano se prolonge jusqu’à l’épicurisme électrique.
electric george records – 2018