Pour les vacances, on visite le Monde en musique avec quelques disques à mettre dans les bagages. Aujourd’hui l’Autriche! Avec Tosca, un nom bien italien pour un groupe atypique!
Richard Dorfmeister et Rupert Huber sont le duo qui compose Tosca. Depuis 1998, ils bidouillent des albums hypnotiques, apaisés et très tendance. Ceux qui n’apprécient pas l’ambient ne doivent pas écouter leurs disques. Quoique…
Ca plane pour nous lorsqu’on écoute Tosca. Leur musique de fond est pourtant plus intéressante que d’habitude. Avec des sons synthétiques, ils produisent une musique assez sensuelle et le murmure se fait insistant.
« No Hassle » confirme cette jolie maîtrise. Une petite voix se calme sur des rythmes lascifs et l’expérimentation est plus qu’abordable. Le disque nous propose de nous enfuir des cités. C’est ce que suggère la très jolie photo de leur cinquième album.
Dorfmeister est un DJ reconnu et Rupert Huber est un habile musicien. La fusion de leurs talents donne le style de leur groupe: minimaliste mais très musical. Les nappes de synthés n’endorment jamais. Elles servent d’appui à de jolis thèmes souvent fascinants.
Ici, le son digital se conjugue avec des véritables instruments. La modernité de leurs chansons n’empêchent pas une immersion dans un véritable univers sonore, très humain et franchement agréable.
L’expérience séduit. Ce n’est jamais démonstratif. Il n’y a pas de morceaux de bravoure. Tout s’articule sur des mélodies simples et enveloppantes. On pense un peu au son d’un John Carpenter.
Peu de notes et un maximum d’effets. L’intrusion de vrais instruments apporte une idée d’humanité particulièrement rassurante.
Finalement, on reproche très souvent à l’ambient d’être une musique froide. « No Hassle » est un disque chaleureux.
K7 – 2009