On avait dit pas la famille: un ensemble décousu qui tangue entre récit dramatique et comédie, sans jamais réellement trouver sa place
Malgré certaines originalités, à l’instar de l’utilisation de pupitres pour incarner des personnages et une ou deux scènes assez esthétiques, « On avait dit pas la famille » oscille entre drame et comédie, sans parvenir à trouver sa place.
Le monologue d’Eva Gruber, récit de l’histoire tristement ordinaire de sa famille juive d’Europe de l’Est, pâtit de ne pas avoir ciblé d’événements marquants ni de personnages clés, et se perd dans des digressions dont on ne sait si elles se veulent comiques ou seulement décalées (chant lyrique sensuellement dansé sur le piano et imitation délicieuse de rap américain).
En bref, on ne cesse de se demander le pourquoi du comment de cette pièce qui souffre de ne pas avoir mieux défini son intention.
Jusqu’au 9 mai 2015