Dallaaaas ton univers impitoyaaaaableu! Remplacer la ville par New York et vous obtiendrez un roman de la crise financière aussi passionnant que le sourire de JR.
Promis, tout ce que vous lirez dans le ce gros bouquin est crédible. L’auteur est issu des milieu de la haute bourgeoisie qui passe son temps dans les Hamptons et fréquente les milieux financiers.
Cristina Alger est donc bien placée pour raconter le destin des Darling (franchement il n’y avait d’autres noms possibles?), famille estimée de New York.
Le paternel dirige un grand groupe financier. Sa femme organise des galas de bienfaisance. Leurs filles ont épousé des gars riches et sympathiques. Ils ont des petits chiens et des grosses voitures. Ils s’aiment autant qu’ils aiment leur portefeuille.
Mais tout ceci tient sur une arnaque. Gigantesque. De plusieurs milliards de dollars!! Bernard Madoff est un plaisantin à coté. Les sourires se crispent et tous comprennent que la vie n’est pas rose du tout!
Park Avenue est un roman de la crise financière. Ca ne donne pas que des livres enquêtes. Cela inspire une romancière qui visiblement passe trop de temps devant la télévision.
C’est un feuilleton. Avec des rebondissements que l’on voit arriver 30 pages avant et qui ne surprennent pas beaucoup. Dallas effectivement est passé avant pour démontrer le cynisme des riches, leur vie futile et leurs dents blanches! Même le décor de la Crise de 2008 n’étonne pas.
C’est donc insipide, stéréotypé et sans surprise. Au second degré, c’est très amusant!