Trois personnages désespérés par la misère de leur quotidien se trouvent réunis à l’occasion d’un kidnapping raté (la victime n’est pas la personne escomptée), et décident d’unir leurs forces pour mener à bien leurs projets farfelus.
Si de savoureux moments sont à souligner, comme les séances “synesthésiques” de cuisine sur scène, la jouissance des fenêtres de la salle Roland Topor (qui se trouve au 1er étage du Théâtre du Rond Point), ou les réactions délicieusement excessives et insensées de Sylvie Laguna (dans le rôle de la Tante) et de Brice Hillairet (dans le rôle de Lulu), la niaiserie de certains dialogues, notamment ceux de Juliette Coulon (dans le rôle de la Comédienne) et des intermèdes chantés frisant le ridicule, nuisent à l’ensemble, dont on sort malheureusement insatisfait et déçu, sans savoir s’il souffre d’être trop ou pas assez fantasque.
Dommage, donc, car pas de syndrome de Stockholm en ce qui me concerne.
texte et mise en scène Pierre Notte
avec Juliette Coulon, Brice Hillairet et Sylvie Laguna
Théâtre du Rond Point jusqu’au 29 juin, 20H30