Je ne sais si c’est moi mais j’ai remarqué que Jean Michel Jarre était bel et bien revenu au sommet de l’electro. Ce type a totalement été ringardisé pendant une vingtaine d’années et désormais il a obtenu un statut de pionnier qui l’autorise à faire des tournées partout en France, dans le Monde et d’être invité sur d’autres disques avec une place de choix dans le petit monde vombrissant de l’electro.
Je ne sais si c’est moi encore mais John Carpenter, le réalisateur d’énormes classique de l’horreur (Halloween, The Thing et beaucoup d’autres) est désormais musicien. Sa musique minimaliste aidait à la terreur dans ses films. Son style a influencé pas mal de bidouilleurs de sons. Il termine une tournée mondiale avec ses compositions.
Je ne sais pas si c’est toujours moi mais je sens la musique électro un poil nostalgique. Ce que confirme l’écoute du disque du finlandais Kebu. Il y a des épaulettes qui poussent sur vos vêtements et des envies d’aller glander au « Freetime » (si j’en ai, j’ai perdu les lecteurs jeunes).
Kebu a une tronche d’inge-son et il tournicote au milieu de synthétiseurs de toutes les marques et de toutes les époques. Même s’il a clairement une passion pour les premiers synthés old school, ceux qui ont fait la joie de Vangelis, Kraftwerk et notre Jean Mimi national!
Comme lui, on devine chez Kebu une volonté de faire dans l’efficacité la plus exaltée!! Ca fonctionne plutôt bien d’ailleurs. Il monte des petites symphonies électroniques qui vous aideront à passer une bonne journée dans les transports en commun, en imaginant un monde meilleur, futuriste et passionnant. Il remplit sa mission: il nous sort de la morne vie.
Alors je ne sais pas si c’est toujours et encore moi, mais voilà un album réussi, qui permet l’évasion et rappelle les grandes heures de la découverte. C’est une musique de geeks mais pas seulement: il y a du coeur dans ce revival. Kebu est un grand passionné visiblement: ca s’entend et c’est forcément la grande qualité de ce disque rigolo mais pas que!
Secret Entertainment – 2017