Retour dans notre saga de l’été autour des années 80! Et on termine sur le meilleur film où l’on peut trouver le comédie Steve Martin, héros du box office dans les années 80.
L’histoire: tout est dans le titre. Le film de Ron Howard dépeint plusieurs générations d’une même famille. Il y a la grand mère, bienveillante, et le grand père qui a des relations contrariées avec ses quatre enfants. Gil, l’ainé, est un homme sérieux mais très stressé par le travail: il a du mal à jongler avec sa femme, ses trois enfants et sa vie professionnelle. Helen, la seconde, mère divorcée, se prend l’adolescence de ses enfants en pleine tronche. Susan ne vit qu’autour de l’éduction de sa petite fille avec son mari obsédé par la réussite. Enfin, il y a Larry, le petit dernier qui ne fait pas grand chose sauf pour se mettre dans les pires situations. Une famille ordinaire donc!
Le réalisateur: Pas la peine de vous présenter Ron Howard, l’un des rois du box office depuis Cocoon en 1984. L’homme est une valeur sûre d’Hollywood. Il sait faire le Yes Man pour certaines productions comme il sait faire des films moins couteux et très réussis. Il a une infinie tendresse en lui et cela se ressent dans ses petites productions. Au delà de ses blockbusters, Ron Howard est un émotif, qui sait transmettre ses sentiments à l’écran. Cela fonctionne merveilleusement dans Parenthood!
L’anecdote: le film a connu un développement inattendu par la suite: il s’est développé en série. Ron Howard produit une adaptation pour NBC qui ne fonctionnera pas. On pouvait y voir David Arquette et Leonardo DiCaprio. Puis en 2010, Brian Grazer relance l’idée et cette fois ci cela cartonne. Parenthood connaîtra quatre saisons avec un casting de télé aux petits oignons: Peter Krause, Dax Shepard, Monica Potter, Erika Christensen et Lauren Graham.
Le Casting: Steve Martin fait un peu moins le guignol dans ce film mais surtout il participe à une vraie de famille où il retrouve des copains comme Rick Moranis mais des acteurs plus sérieux comme le vénérable Jason Robards ou la nuancée Dianne Wiest. Difficile de résister aussi au charme de Mary Steenburgen et à l’inscouciance de Tom « Amadaeus » Hulce. Le film met surtout en scène des petits débutants qui font se faire une place majeure dans le box office des années 90 et 2000: Keanu Reeves et Joaquin Phoenix.
Pourquoi on aime: Parenthood est d’une sincérité déconcertante. Ron Howard est un enfant de l’après guerre et un incorrigible optimiste. C’est l’archétype de l’américain. Ce n’est pas pour rien qu’il dirige souvent Tom Hanks, d’ailleurs, autre vision de l’américain moyen mais profondément bon. Ici, les douleurs sont la source d’un espoir qui se regénère tout le temps. Le film ose les ruptures de ton: il y a des constats troublants surle temps qui passe et des moments d’une drolerie absolue. C’est parfaitement dosé. Howard sait mener sa barque à bon port: il veut nous faire rire et pleurer. Il veut toucher à l’universel. Il veut nous divertir de la plus noble des manières. Il y arrive sans problème!