Folk, Musique, Rock

Prenons des forces pour la rentrée, avec Laura Groves, Neil Young et Liam Gallagher

Bon allez, ça y est, on va basculer dans la rentrée. Il va falloir penser aux titres de transports, aux factures accumulées et aux patrons qui pètent les plombs. Heureusement la musique est là pour calmer tout cela.
Doucement les gars, on reprend la vie active en toute tranquillité.

Bon allez, ça y est, on va basculer dans la rentrée. Il va falloir penser aux titres de transports, aux factures accumulées et aux patrons qui pètent les plombs. Heureusement la musique est là pour calmer tout cela.



Il y a des artistes qui pourront vous laisser quelques minutes de repos et de joie. Comme Laura Groves. Elle pourrait prolonger un petit plaisir d’été. C’est l’idée de cette chronique : doucement les gars, on reprend la vie active en toute tranquillité.

Laura Groves joue normalement du clavier pour le groupe Bat for Lashes. Toute seule, elle se débrouille aussi très bien. La demoiselle aime la white soul tranquille. On pourrait l’imaginer comme la petite nièce de Billy Joel.

Rien d’exceptionnel mais une fille qui offre de jolies chansons où les refrains viennent vous caresser dans le bon sens, et qui vous propose un petit havre de paix. Son second album cherche à vous faire plaisir avec un rythme low tempo très apaisé.

La voix est claire et les arrangements sont vintage. Laura Groves regarde vers le passé mais en tire le meilleur avec des ballades délicates tout en synthétiseurs totalement eighties. Ça pourrait être léger mais les émotions de la chanteuse transpercent bien les effets et elle nous aide à appréhender le monde “réel”.



Comme d’habitude dans la chronique musique de ce site, nous allons maintenant rentrer dans l’actu “Neil Young” (on parle de lui tous les trois mois environ) avec un nouvel album qui n’en est pas un parce que finalement il n’avait pas voulu le sortir à l’époque mais maintenant ça le fait rigoler.

Donc Chrome Dreams, effort de 1977, sort enfin en 2023. Le Loner a depuis mis ses chansons dans d’autres albums mais effectivement, le style et l’ambiance sont totalement différents. C’est un album très agréable pour reprendre contact avec le quotidien.

Les chansons sont finalement connues mais dans des versions originales. On découvre les œuvres primaires, les premières inspirations. Comme d’habitude, il y a de la country folk qui nous donne l’envie d’aller dormir sous la tente et des guitares qui viennent percuter notre plaisir rock.

Une fois de plus, on a l’impression d’ouvrir un coffre dans le grenier dans nos grands parents et c’est rassurant. Quand c’est la reprise, c’est une vraie joie.



Après il faut se donner de l’entrain pour revenir dans la partie. Alors suivons l’exemple de Liam Gallagher, le frangin taré d’Oasis mais véritable Rock’n’roll Star, chanté assez rapidement sur cet album live à Knebworth, temple de la brit pop. Si tu arrives à remplir ce parc, tu es tout simplement un mythe.

Oasis a réussi cet exploit en 1996. Liam, hurleur du groupe avec sa verve rien qu’à lui, y arrive seul ! Son frère, Noel, reste notre préféré mais le chanteur d’Oasis a une gouaille incroyable et veut toujours être le meilleur. Après tant d’années d’errance, il donne du sens à la plus stupide des chansons. C’est une tête de nœud légendaire mais il sait interpréter des chansons.
Allégrement il reprend les hymnes du groupe qui a fait la légende et entretemps il passe quelques unes de ses chansons qui ne sont pas si mal et plaisent au public. Ça fonctionne. Le tempérament lads y est !

Le garçon a conservé l’urgence de la brit pop, chansons populaires à chanter dans sa bagnole ou dans les transports en commun. Ou dans un stade. Mais c’est  un moment de liberté à s’offrir quand on est contraint à redevenir des working class heros ! Bon courage pour le retour aux affaires.

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