On continue notre sélection Girl Power avec une fille bien épicée qui nous entraine dans un univers dont on parle peu dans nos pages: la musique classique.
La pochette de Jess Gillam nous montre une nana petillante, avec une grande natte espiègle et des jolies lunette noires. Le costume est pailleté. La jeune femme a un saxophone dans les mains. Le fond de la pochette pourrait faire penser à un studio de The Voice. De la couleur et du clinquant pour une musicienne qui veut sortir la musique classique des préjugés.
Jess Gillam est anglaise. Cela suffirait à justifier le mauvais gout apparent de ce disque signé chez les prestigieux Decca.
Avec son saxophone, la jeune femme qui n’a pas encore vingt ans, va donc rappeler la modernité du classique en jouant du Bach mais aussi du Bowie avec son instrument à vent. Le cocktail n’est pas si déroutant que cela.
Ce n’est pas la meilleure production du genre mais la musicienne attrape toutes ses passions pour les mettre dans ce premier album facile d’accès, qui pourrait être la bande originale d’une comédie romantique anglaise.
D’ailleurs on reconnaitra des oeuvres de John Williams ou Francis Lai. La belle aime se promener dans tout ce qui ressemble à du lyrisme. Elle donne un coup de fouet aux ambiances « pingouins et bougies » de la musique classique. André Rieux devrait mourir en découvrant cette jeune artiste qui fait plaisir à voir et à entendre.
Decca – 2019