Aujourd’hui il pleut. Il nous semble loin le temps où l’on glandait à l’ombre, un bouquin à la main et un spritz dans l’autre, au fond d’un hamac!
Désolé mais pour l’été je ne veux pas être exigeant. Je ne veux pas me plonger dans de profondes réflexions sur la vie, l’amour, les vaches ou sur le nombril de l’auteur. Non, moi, j’aime (vous devez vous en rendre compte) les choses simples, carrés et sincères.
Comme je célèbre la série B tout le reste de l’année, en été, pendant mes congès, moi je me plonge dans une littérature détendu, de genre et si possible facile d’accès. Tous les atouts que semble avoir le livre Robopocalypse.
Avec un titre comme ça, on pense déjà que l’on tient une pépite qui va nous vider le disque dur! C’est le cas. Spielberg veut adapter prochainement ce livre écrit par Daniel H Wilson. Il a réussi à transender Le Parc Jurassique (moi j’ai l’édition où c’est écrit comme cela) de Michael Crichton, alors pourquoi pas?
En attendant l’écrivan reprend un peu la formule de Max Brooks avec World War Z. Il s’agit d’un ensemble de documents qui résume la révolution des robots après l’invention d’une intelligence artificielle nommé Archos!
De là on voit émerger quelques figures importantes qui sauveront l’humanité d’attaques sournoises des objets automatisés et des robots. Finalement durant une bonne partie du bouquin nous fait plus penser à Maximum Overdrive de Stephen King, joyeux nanar où les objets se retournaient contre les humains en écoutant du ACDC, à cause d’une cométe qui détraque tout.
Là c’est un peu pareil. Les personnages doivent surmonter un monde qui se détraque et se prennent dans la tronche une guerre mondiale qui plairait beaucoup à tous les robots vu dans la saga Terminator.
On est donc en terrain connu. Le récit ressemble malgré sa forme de correspondances à un scénario catastrophe. Il y a tout pour plaire à Hollywood. Ce n’est pas original mais ca fait le job comme on dit. La mission est remplie: divertissant et parfait pour l’été au soleil!
Pocket – 480 pages