On continue notre périple dans le rock qui réveille le matin, qui vous maintient la journée debout et qu’il ne faut pas écouter en se couchant. Petit tour au Pays de Galles, autre lieu illustre pour le rock de poilus.
On l’a encore vu au dernier euro en France. Les Gallois c’est du solide. C’est du viril. Pas toujours correct. Mais très costaud! Pareil pour le Rugby. Le Quinze du Poireau est souvent en tête des équipes de l’hémisphère Nord. Et en matière de musique ca ne rigole pas non plus!
La musique et les Gallois c’est quelque chose de physique, de naturel et de brutal. Pour les vieux, il y les éternels comme Tom Jones ou Shirley Bassey. Pour les amateurs de gros sons, il y a quelques zouaves de Deep Purple, Manic Street Preachers ou Stereophonics. Catatonia et Duffy ont montré aussi que les filles avaient du caractère!
Le rock gallois ne fait pas dans la finesse mais il n’est pas non plus sans nuance. Il devient d’une redoutable efficacité lorsqu’il s’inspire de la lointaine Amérique. C’est le cas du quatuor Buffalo Summer, qui se voyait bien naître dans un coin poussiéreux d’Atlanta.
Mais ce n’est pas le cas. Pas grave: ils feront comme si c’était le cas. Le chanteur Andrew Hunt a bien écouté les Black Crowes et les autres musiciens se sont faits la main en écoutant des vieux Black Sabbath et les Guns. C’est du bon vieux rock à l’ancienne, avec des embardées électriques qui se plantent dans nos oreilles et des refrains à reprendre tout simplement.
C’est du hit fm pour une radio qui n’existe plus sur la fm française, celle du bon morceau de rock, saignant et bien tranché par des petits artisans du genre. Les morceaux se retiennent très facilement. La guitare virevolte et le boulot est fait avec passion. On a obligatoirement de la sympathique pour ce quatuor qui rêve littéralement sur ce deuxième album, assez emballant et surtout sans aucune prétention!
UDR records – 2016