Du rock. Sans surprise mais sacrément vintage. Margerin au pays des Pretty things.
Car les musiciens de The Jones aurait leur place entre Ricky et Lucien, les héros des bédés rock’n’roll de Frank Margerin. Avec eux ca sent la banane metallique. Ils ont des rêves de harley et de grandes prairies. La route 66 n’est jamais très loin pour ces cinq franchouillards, nourris avec des classiques du genre.
Comme dans les oeuvres de Margerin, il y a surtout du coeur avant les attitudes vintage. Les rockeurs sont doués. Ils composent un rock poisseux, ouvert et qui profite des régles pour régaler l’auditeur.
Les riffs sont hargneux. La voix glisse entre les rythmes convulsif. Ils ont la foi. Cela s’entend sur les 13 titres de Silver Faces, qui brille de mille feux.
C’est un peu répétitif ici ou là mais il y a cette incroyable croyance en la bonne vieille formule basse guitare batterie. Pourtant ils se révèlent doués en introduisant des cuivres et des cordes. Non, c’est vintage mais c’est surtout un plaisir vieillot mais jamais ringard. Bien au contraire: les convictions sont importantes dans cet art!
Mortel records – 2018