Coucou à nouveau,
Le périple californien se poursuit et je vous envoie une nouvelle carte postale musicale! On se souvient du titre Mr Jones des Counting Crows. He bien, ils existent encore et ils vont plutôt bien!
Ce qu’il y a de bien avec ce groupe c’est qu’il n’est pas nostalgique et n’essaie pas de courir après le succès de leurs débuts, qui furent bel et bien tonitruants. Le chanteur Adam Duritz a pris la notoriété dans la tronche et le star system aurait pu avoir sa peau.
Heureusement les Counting Crows est un groupe solide avec une idée précise et constructive de la musique et du rock en particulier. Ils parlent souvent de L.A. et toutes ses contradictions mais le groupe de Berkeley lui apparaît désormais très structuré et conscient.
En plus de trente ans d’existence, il y a eu peu de départs. Les musiciens cherchent dans leur formation, la chanson parfaite, le rock le plus proche d’eux et leur générosité s’est toujours ressenti dans leurs albums, assez peu nombreux.
Le dernier date donc de 2014. Le groupe a quitté le label Geffen en 2009 et vole de ses propres ailes depuis. Somewhere under Wonderland est leur premier album de compositions depuis cette rupture. Pour l’occasion, il est tout de même distribué par le label Capitol. Ils n’ont pas vraiment changé: du rock classique, légèrement alternatif, avec des paroles très prenantes et une guitare qui s’impose un peu plus que d’habitude.
Le style est donc une sorte de rock inaltérable et amical. On a l’impression d’être avec des potes de longue date que l’on voit trop peu. C’est fraternel en diable et donne bien l’idée d’une Californie comme île idéaliste loin de la férocité d’un Trump. Peace & love, les amis!
Capitol – 2014