La première chanson pose les bases. Une voix haute perchée et une guitare de western. Bienvenue chez Pampa Folks. Effectivement le groupe vous invite à un voyage poussiéreux et captivant.
Thomas Lavernhe, Johan Barrer, David Sultan et Pierre Lelièvre sont les membres de Pampa Folks. Ils ont lu Lucky Luke dans leur jeunesse. Ils regardaient peut être La Dernière Séance avec Eddy Mitchell. Ils sont tombés sur les vieux vinyls de Ennio Morricone. Ils kiffent les westerns spaghetti et les oeuvres au noir de Clint Eastwood.
Pourtant ce sont des petits Parisiens! A Paris, ils bricolent donc un décor de western. C’est l’idée de Pampa Folks, un nom qui donne une bonne indication sur leur idée de musique. C’est un trip rétro, très sudiste et très psychédélique. Du sud des Etats Unis à l’Ouest Californien!
La voix se perd dans des échos. Les guitares se provoquent en duel. Les rythmes sont sauvages. Ils ont des envies flagrantes de jouer aux cowboys et aux indiens. Bien entendu, c’est parfois un peu trop téléphoné. Le cahier des charges est un poil trop respecté. Les frenchies veulent prouvent qu’ils peuvent rêver du Grand Canyon et tous les mythes.
Mais il y a un vraie vision du rock. C’est du cinémascope. Ils font du rock pour grand écran. Ils font de la musique pour rêver ou prolonger leur enfance. Les mélodies sont agréables. Les harmonies vocales impressionnent souvent. Le rêve américain semble encore fonctionner sur ces quatre francais optimistes et doués.
Quatre garçons plein d’avenir!
Tipee records – 2018