Cinéma

Star Trek Generations

Papy fait de la résistance. La Nouvelle Génération de Star Trek a ringardisé l’ancien équipage mais le légendaire Capitaine Kirk est increvable. Il a bien fallu un dernier petit nanar pour l’enterrer définitivement!

Après un épisode six convaincant, on revient sur la planète du naveton rigolo. Spock et McCoy ont quitté l’orbite désormais. Ils ne veulent plus participer à Star Trek. Des années de service ont raison de leur bonne volonté. Kirk, lui, reste vaillant et prêt à en découdre avec la moindre aventure.

En 2293, il se lance dans une mission de secours qui tourne mal. Il est présumé mort. En 2371, le commandant Jean Luc Picard dirige l’Enterprise qui répond à un appel de détresse. Il se retrouve face à Soran, un des survivants de la mission qui a coûté la vie à Kirk. Bizarre vous avez dit bizarre?

Avec ironie, il va être question de temps qui passe dans ce premier film sur grand écran du second équipage de l’USS Enterprise NCC 1701 D. Pour les producteurs, c’est le moyen de rajeunir les aventuriers. Se débarasser des vieux de plus en plus exigeants. De tenter de sauver la franchise. De préparer d’autres séries télé tout en s’imposant sur grand écran. Bref, d’un point de vue industriel, nous sommes à l’apogée de Star Trek.

D’un point de vue artistique, c’est autre chose. Les producteurs de Star Trek NextGe n’ont pas le même poids face à la Paramount. Rick Berman, Ronald D.Moore et Brannon Braga ont un contrat pour deux films et un budget limité.

Cela se ressent. Le casting sucre les fraises entre un William Shatner qui rentre le ventre face à un méchant gériatrique, le sympathique Malcom McDowell qui roule des yeux depuis des décennies, depuis son rôle dans Orange Mécanique. Ce dernier est aidé par des vilains klingons qui ressemblent aux Kool & the Gang, menés par des jumelles peu avenantes et crédibles!

David_Carson_and_Klingons

Patrick Stewart et les autres comédiens de la nouvelle génération sont bons mais les vieux cabotins ont la vie dure. Toute la mythologie de NextGe est parasitée par ce gros lourdaud de Kirk et ses blagues à quatre sous. Il essaie de faire jeune et sautille de caillou en caillou dans un final sans fin, puisque tombé dans une faille spatio temporelle et une panne d’inspiration pour le scénario

Réalisateur sur les séries en cours, le Britannique David Carson n’arrive pas à mettre de l’emphase aux intrigues et sous récits nombreux, confus, souvent maladroits. C’est plat. Désespèrement plat. Un comble pour un film qui se passe dans l’immense cosmos!

Maintenant que le relais a eu lieu, le nouvel équipage et son shakespearien capitaine vont voler de leurs propres ailes! Pour le meilleur avant le pire!

Previous ArticleNext Article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

? * Le temps imparti est dépassé. Merci de saisir de nouveau le CAPTCHA.