Ceux qui connaissent bien cette pièce, souvent montée, seront surpris de l’entendre comme pour la première fois: Benedetti prend le parti d’un tempo rapide, les acteurs déclamant allegro, évitant pathos et pesanteur. Même les dernières répliques du Docteur et d’Andreï, pourtant déprimantes sorties de leur contexte, ne peuvent entraîner l’ensemble vers le sombre.