Entre paysages industriels, rives de l’Hudson aux verdoiements de paradis perdu, promenades suspendues entre Manhattan et Brooklyn, Kristin Worrall a passé la vingtaine, a toujours les tics de langage de l’adolescence et son discours auto-centré s’englue dans les détails au point qu’on a l’impression que le temps ne s’écoule plus.