La seule lecture du générique de la pièce est un voyage. Il a fallu du monde pour la créer, des tas d’énergies pour soutenir cette ambition, la rendre palpable, vivante.
Fraternité, Caroline Guiela Nguyen, Odéon

La seule lecture du générique de la pièce est un voyage. Il a fallu du monde pour la créer, des tas d’énergies pour soutenir cette ambition, la rendre palpable, vivante.
Ce poids immense de la bêtise.
Ne dira-t-on jamais assez comme elle pèse, comme elle dirige, comme elle nourrit le pouvoir.
Entre ses mâchoires le pouvoir, monstre sans visage, broie l’humanité, la liberté et la réalité.
L’angoisse kafkaïenne est celle d’un monde qui a perdu son âme, celle d’un homme égaré dans le labyrinthe, sans fil conducteur.
Ce qui restera remarquable quoique outrancier, c’est la métamorphose monstrueuse du corps de Thomas Jolly-Richard. Ses postures étranges touchent juste à rendre visible la perversion toujours plus triomphante de son monde intérieur, prospérant à mesure que ses costumes deviennent de plus en plus chargés.
« Si tu ne parles pas mon langage, parle avec ta main »