Danser pour raconter l’Argentine, cela sonne finalement comme une évidence. Dans cette salle de bal, on danse les coups de feu et la réconciliation, la fatigue et la joie, la sensualité, l’ivresse et la déchéance. On ne parle pas, on chante, pleure suffoque et pousse des cris d’animaux. C’est l’âme d’une jeunesse qui vibre. Des corps ardents qui transpirent pour se donner à la mémoire et à l’avenir de leur pays. On ne peut que les remercier de s’essouffler avec humour et passion pour nous.