Ca marche peut être au charbon et ca rend compte de gros progrès en matière d’electrique! Last Train est enfin lancé!
Le premier album avait fait son petit effet avec ces quatres jeunes qui se prenaient pour un Oasis surpuissant. A l’heure où cette tête à claque de Liam va sortir son second essai personnel, Last Train lui grille la priorité et montre bien qu’il est sur les rails du rock’n’roll!
Car les Alsaciens sont bel et bien le futur du rock en France. Ils ont une ambition qui impressionne et surtout ils sont capables de batir des murs de son que les Anglo saxons pourraient nous envier!
Last Train démarre donc là où on l’avait laissé. La station Oasis qui se rend vers la direction des Smashing Pumpkins. Tout cela semblait connu. Les musiciens savent y faire pour reproduire cette énergie noire et spectaculaire.
Pourtant ce second album accélère la cadence. Les références sont toujours là mais produisent un magma énergique plus complexe, moins révérencieux. Les gaillards sont un plus sombres et sincères sur leurs morceaux. Surtout ils continuent leur trajet assez fulgurant vers un rock décharné mais il faut le dire assez bandant!
Parce que finalement le disque nous rappelle que la synthès de deux guitares, une basse et une batterie, cela peut donner quelque chose de fantastique, de labyrinthique et même enivrant!
De toute façon, le quatuor fait la démonstration renversant qu’ils sont bien l’avenir d’un rock que l’on présente trop facilement comme has been. Il y a une sève riche et clinquante. Last Train n’est pas là pour sucrer les fraises. C’est la grande (première) classe!
Deaf rock records – 2019