Encore un duo qui fait tout seul. The Helio Sequence où l’art d’être dans son époque.
Depuis le succès des Black Keys ou Royal Blood, le groupe de deux musiciens, seuls sur scène pour tout faire, c’est le truc à la mode, une formule peu coûteuse pour des tournées ou l’enregistrement de disques. Ils font tout et jouent de tous les instruments pour un maximum d’efficacité.
A la différence des deux groupes cités, The Helio Sequence bosse un secteur beaucoup moins tapageur: le rock indé, franchement indé, typiquement indé. Avec des voix élégiaques, des boites à rythme et des guitares qui glissent sur quelques notes. Venus de Beaverton, Oregon, les deux barbus de The Helio Sequence sont de farouches amateurs de musique indé!
Ce n’est pas désagréable mais ce n’est jamais vraiment nouveau. Ils pourraient être plus, ce serait pareil. Leur duo n’apporte pas grand chose au rock alternatif sauf des jolies chansons, bien foutues mais pas inoubliables. ils ont travaillé durant tout un mois de manière ludique pour sortir les meilleurs morceaux possibles.
La paire est un pur produit Subpop. Il y a donc toute la culture underground dans leur musique mais avec une envie sourde aussi d’être mainstream. Cet album éponyme a quelque chose de frustrant: il y a des raisons de s’enthousiasmer mais en même temps il est impossible d’être convaincu totalement par cette collection de chansons un peu trop calibrées finalement. C’est bizarre. Un peu décevant aussi.
Sub Pop – 2015