Youpi voilà un joyeux titre pour bien continuer l’année des nouvelles qui nous dépriment. Pourtant les petits gars de Teen Daze auraient tendance à nous offrir une joli musique pleine d’espoir!
On n’en finit pas de désespérer de nos contemporains, de nos médias, de nos politiques ou de notre caissière du supermarché. Heureusement il y a a la musique, petite bouée pleine d’humanité et de création, où des artistes transcendent nos mornes existences pathétiques.
Le Monde va mal. Il va mourir. Pourtant le premier morceau de l’album qui se veut l’écho de ce triste constat est plutôt élégiaque avec nappes de synthés et harmonies vocales. Le Canadien Jamison Isaak n’est pas un triste dépressif qui va saccager le rock avant de plaindre l’humanité entière.
Sa pochette d’album est fleurie: il cueille quelques notes d’espoir à travers son électro très apaisé. Dream City, le second morceau, est calme et douceureux avec quelques notes répétées. Le court Becoming montre l’aspect organique de ce sixième album.
Lost est un peu trop téléphoné pour convaincre. On dirait une musique de déodorant mais la suite est nettement plus convaincante. Cherry Blossoms se plante au milieu de l’album et se révèle passionnant avec sa guitare et son synthé euphorisants.
First rain fait du bien aussi au moral même si le tempo baisse sérieusement. On appréciera plus les pulsations musicales de Rising toujours secondés par une guitare vivante. Tout s’enchaine naturellement et sans grand rythme, le musicien nous a tout de même attrapés dans sa toile de sérénité.
Anew nous baigne dans une cool ambiance que n’aurait pas renié Brian Eno dans ses bidouillage les plus pop. Water in Heaven cherche d’ailleurs un onirisme assez anglais dans le style. C’est plaisant et surtout rassurant. Car la fin du monde vu par Teen Daze n’est pas du tout anxiogène. Au contraire, après le dernier titre, Breath, on est totalement vidé… ou requinqué. Mieux qu’un SPA!
Flora _ 2017