Encore une archive du Loner qui nous rappelle son importance dans la musique!
Vous plongez dans l’esprit brillant d’un génie de la folk et du rock. Nous sommes en 1973. Neil Young sort ses plus grands disques. After the Goldrush, Harvest, Tonight’s the Night… Il est désormais ce chanteur prolifique et politique.
Avec ses copains du Stray Gators, il s’offre une tournée où il défend cette oeuvre inattaquable. Il badine avec ses classiques, le Loner. Accompagné par des hommes qui le connaissent par coeur, il est à l’aise pour écrire sa légende. On entend la maitrise et le style inimitable de Neil Young.
Vieillissant, le chanteur avait pris l’habitude de nous offrir de vieux enregistrements de sa carrière si protéiforme. Il a influencé le grunge mais s’est surtout fait remarquer pour son écriture si folk. Et des expérimentations incroyables.
Ici, sur un même concert, le bonhomme traverse toutes ses envies avec une aisance déconcertante. On a le morceau seul à la guitare qui fait vibrer et on termine sur un long et électrisant Don’t be denied. On glisse d’une country classique à des choses plus agressives qui vont très bien au Loner, qui a l’époque était déjà engagé politiquement et le faisait savoir.
Cet album c’est la quintessence de ce qu’on l’aime chez Neil Young. On vous le conseille donc vivement si vous aimez le personnage, ou si (quelle chance), vous le découvrez!
Warner – 2019