Comme Spirou, c’est désormais l’icone d’un empire qui inspire les auteurs français le temps d’un album. Une réussite.
Il faut dire que les éditons Glénat font forts. Pour lancer leur nouvelle collection, ils sont allés chercher le légendaire auteur de la série écolo Jonathan, Cosey. Poète, brillant, simple, le dessinateur est la bonne personne pour affronter un véritable mythe: Mickey Mouse. On pensait que Disney n’était pas du genre à prêter ses copyrights aux créateurs et aux originaux. On est très content de se tromper!
Glénat ressortait de vieilles planches prestigieuses des comics en beaux volumes: les éditions se sont mis en tête de proposer ce projet incroyable et accepté par le propriétaire de mille franchises comme Marvel ou Star Wars. On en revient pas: l’empire Disney accepte que l’on joue avec son image, ou plutôt son personnage emblématique, Mickey!
A Cosey d’ouvrir le bal avec une histoire simple et délicate sur la rencontre entre le jeune scénariste, Mickey et une étrange mélomane du nom de Minnie. Le style est rétro. Les couleurs sont délavés avec style. Même le format de la bande dessinée fait vieillot. On retourne aux origines du mythe.
Mickey n’est pas à la tête de la plus grande entreprise d’entertainment du Monde. Il veut raconter des histoires mais n’arrive pas écrire son scénario troublé par une rencontre dans un train avec une jeune femme mystérieuse et un échange de dossier avec son ami Dingo… Le ton est léger mais le dessin de Cosey apporte toute l’originalité nécessaire pour que l’on se remet à aimer ce petit personnage innocent.
Le coup d’essai impressionne. Mickey se réinvente sous nos yeux. On en redemande: ca tombe bien la collection s’ouvre avec deux sorties avant d’autres ouvrages à la fin de l’année… un très bon moyen de se rabibocher avec Disney…
Glénat – 64 pages