Ils veulent de la joie, de l’amour, du soleil, des rires. Leur musique est joyeuse et on ne peut pas vraiment se plaindre. Du plaisir et du bonheur plein la vue… euh les oreilles.
La première chanson file la pêche. La deuxième vous met la banane… le reste est un panier de fruits gorgés de soleil et d’influences festives réjouissantes. Ceux qui récoltent viennent d’un peu partout. Leur histoire se partage entre le Luxembourg, la France et des contrées Celtes (ils croisent sur un titre Dan Ar Braz).
Il y a chez eux une volonté de faire de la country à la sauce européenne. Pas d’aigreur et de cynisme chez Dream Catcher. Ils ne cherchent que le bonheur de ses auditeurs. Ils convoquent l’esprit des Pogues pour récolter des chansons aux sons sautillants et traditionnels.
Ils chantent en anglais, en français…entre autres?! Ils font la fête et tentent de donner un peu de chaleur et de plaisir à tous. Ca fonctionne. La candeur qui règne sur l’ensemble donne la patate pour continuer dans référence paysanne. Mais ce n’est pas lourd. Ils ne labourent pas des chemins déjà battus.
Juste festif. Juste joyeux. Et plein d’entrain.
Il n’y a rien de nouveau chez Dream Catcher. La pop un peu celtique, ca existait avant. Mais entre coutume et allégresse, on veut bien croire en leurs qualités. C’est de la chanson pour danser, chanter, boire et transpirer. Ils défendent la musique qui soulagent des problèmes quotidiens. Dream Catcher ne nous fait pas forcément rêver mais nous éloigne quelques instant de la réalité! C’est déjà ça!
Jazzhaus records – 2017