Premier slasher d’une très longue saga, Vendredi 13 est surtout une rustique version de Halloween, chef d’oeuvre de John Carpenter. Cela n’empêche quelques meurtres appétissants!
Bon tout le monde connaît Jason Vorhees, sorte de zombie adepte de l’ultra violence caché derrière un masque de hockey! Ce que vous ne savez peut être pas: c’est qu’il est une simple excuse dans le premier chapitre de la saga Vendredi 13.
Hé oui, il n’est même pas là avec sa démarche lourde et son envie d’écarteler tous les adolescents qui forniquent dans la forêt. Hé bien non: dans le premier épisode, c’est sa petite mOman qui fait tout le boulot. Et elle assure. Elle a un sacré talent pour éventrer et utiliser tous les ustensiles possibles pour tuer du jeune aux hormones en folie.
Bon on gâche le suspense mais de toute façon, on ne regarde pas ce type de films pour la psychologie des personnages. Nous, ce que l’on veut c’est du sang, un peu de fesses et de supplices dégoûtants. En plus, après le film de Carpenter, le réalisateur Sean S. Cunningham construit un peu plus les stéréotypes qui serviront le cinéma d’horreur contemporain. Un boogeyman charismatique. Des crétins en guise de victimes. De la violence gratuite.
On est servi: du couteau dans le bide. De la gorge tranchée. Une flèche dans le cou. Une hache au milieu du visage. et d’autres petites manières de détourner vos achats de Jardiland. Tout cela à cause de deux animateurs de colo qui n’ont pas surveillé le jeune déficient dans le fameux Crystal Lake et qui s’est noyé!
C’est en tout cas l’acte de naissance de l’un des plus grands monstres des années 80 qui commencera ses forfaits dans le second épisode sous un sac à patates avant de découvrir un plus photogénique masque de sport. Vendredi 13 entame aussi une mode qui va durer, durer et encore durer…