Je ne sais pas trop si ca intéresse beaucoup de monde mais sachez que Simple Minds sort un tout nouvel album… voilà voilà, c’est dit!
On peut vous raconter aussi toute notre admiration pour Jim Kerr, chanteur au charisme d’huitre mais doué pour faire faire des « Lalalala » à des stades entiers. Mais qu’il est loin le temps ou Simple Minds faisait le plein dans les grandes enceintes sportives.
Le groupe a connu le sommet au milieu des années 80 et depuis c’est un peu la dégringolade permanente pour Jim Kerr et son fidèle guitariste Charlie Burchill. Ils ont tout fait pour que le cadavre du groupe ne sente pas trop mauvais mais on n’attend plus rien du tout de la part de ce groupe.
A part qu’il nous fasse chanter bêtement et fiérement les hymnes eighties que sont Alive & Kicking ou Don’t You. On peut même se demander s’ils restent un peu dans nos mémoires à cause du film culte, Breakfast club.
Bref, le groupe se la jouait nostalgique avec un album acoustique l’année dernière et les revoilà avec Walk Between Worlds et de toutes nouvelles chansons qui font des refrains pour les stades et des envolées lyriques que l’on n’entendait plus.
Effectivement un producteur des anneés 80, Andy Wright est aux commandes de ce nouvel effort. Il y a donc des synthétiseurs et des effets croquignolesques qui nous rappellent que les coupes mulet c’est tout de même pas très joli.
Comme d’habitude, Kerr y croit. C’est ce qui fait le charme du groupe: il ne baisse pas les bras. Il sait faire quelque chose; il s’obstine! Il n’y a pas de titres incroyables dans ce disque mais on apprécie cette force de persuasion chez Simple Minds. Un ou deux titres pourraient peut être se faire une place dans les playlist des supermarchés. Hélas le disque s’oublie vite. Ce n’est pas encore l’heure du grand retour. Mais promis Jim, on t’aime!
Walk between worlds… une longue traversée du désert.
BMG – 2018