Joe Purdy respecte le cahier des charges du disque folk: acoustique et sensible. Pas nouveau. Pas déplaisant du tout!
Le titre de gloire de Joe Purdy. Une de ses chansons conclue le premier épisode de la première saison de la série culte Lost. Pas mal, non? Ca lui a fabriqué une solide notoriété mai pourtant il n’a pas concrétisé le succès. Ce qui ne l’empêche d’écrire de belles chansons folk.
Pendant que les Lumineers remplissent les salles du Monde entier, d’autres essaient toujours de percer sur des vieux classiques de la folk: une bonne guitare vivace et une voix mordante. Il a donc le look qui va bien avec sa barbe en broussaille et des idées plein la tête toutes glissantes sur une slide guitar.
C’est un type sympa qui vous chope avec de simples accords et une voix qui nous raconte de belles histoires, pathétiques et toujours pleines d’espérance. C’est de la musique de coin du feu. Depuis 2001, le bonhomme a bien chaud avec une production assez impressionnante de disques. En 2006 par exemple, il en sort trois!
Dix ans plus tard, il se fait beaucoup plus rare. Mais c’est plus précieux de retrouver ce songwriter typique de l’Arkansas. Pas grand chose ne change mais il conte si bien des petites misères du Monde. C’est assez minimaliste: violon, mandoline, harmonica et orgue hammond.
C’est extrêmement roots. Joe Purdy profite même d’une jolie pochette au charme rétro. Alors pour la nouveauté, il faudra repasser, mais le plaisir d’une écoute boisée et romanesque est là.
MC Records – 2016