Avec ses sorties dans la presse et son atttitude, Liam Gallagher ne serait il pas le Donald Trump de la pop music?
En tout cas, ca en a tout l’air lorsqu’il insulte son frère ou un autre artiste. Liam Gallagher a sortit il y a trois ans un disque sous son nom. Après le bide de son groupe, Beady Eye, l’ex chanteur d’Oasis avait joué sur l’humilité et plutôt réussi son premier opus.
Il a évidemment pris la confiance et maintenant, revoilà le grand méchant Liam qui pouvait, il faut l’avouer, nous manquer. Il est toujours aussi crétin. Il reste une grande gueule du cirque rock’n’roll. Il nous fait regretter son taiseux de frère, Noel, qui préfère fabriquer sa musique dans son coin (et il a raison). Bref, le loup est laché dans la bergerie.
Il fait donc cette fois ci beaucoup de bruit pour vendre son deuxième fait d’armes, Why me why not?
Effectivement pourquoi lui? Liam Gallagher a le melon et cela se ressent dans ce disque assez musclé mais qui en fait trop. Ce n’est pas une surprise. Comme le président des Etats Unis, ca ne fait pas dans la nuance.
C’est du gros son à l’anglaise. C’est une sorte de version hypertrophiée de la pop à la manière d’Oasis ou Paul Weller. Il y a des grosses guitares. Il y a de gros refrains. Il y a des gros gospels. Il y a des grosses ballades. Il y a des grosses ficelles un peu partout et l’auditeur peut se prendre les pieds dedans.
Liam Gallagher ne peut pas s’empêcher de faire du Oasis sans la force d’écriture de Noel. C’est de la chanson pour grandes salles. Ce n’est pas déshonorant mais c’est un peu ennuyeux.
Liam Gallagher est plus efficace pour lancer des skuds que pour trouver un peu de poésie dans le son pop. Il en fait des tonnes. On n’est pas surpris. Il devrait bientot se teindre les cheveux en orange!
Warner – 2019