Des petits Anglais se prennent pour les Guns ou Aerosmith… le big barnum du rock’n’roll continue pour notre plus grande joie!
Depuis 2014, The Struts évitent soigneusement de ressembler à d’autres groupes anglais de leur époque. Les quatre garçons dans le vent prennent le large. Ils convoquent plutot Gary Glitter ou Freddie Mercury.
Ils aiment jouer du rock comme des divas. On devine chez eux, la folie des grandeurs. Ils ont tapé dans l’oeil de Rolling Stones et les Foo Fighters. Rien de surprenant: ils semblent écrire pour les stades et chercgent à emporter les foules.
Leur détermination est louable. Leur gout pour le kitsch fait rire franchement. Mais il est vrai que ces clowns semblent vouloir être pris au sérieux. Ce deuxième effort détaille tous les talents de ces joyeux drilles du rock’n’roll!
On roule donc sur les routes poussièreuses de ce rock qui crache et fait des flammes. The Struts sont bien les descendants de The Darkness et tous ses artistes qui ont mis des paillettes pour se prendre pour des gros rockeurs bien baveux.
Les lignes sont claires. Les riffs sont bruyants et Luke Spiller, leader à la voix criarde, fait le show. Le petit plus du disque, c’est cette introduction d’éléments bien groovy dans le moteur crasseux du rock. Ce n’est pas du meilleur gout mais le quatuor est habile et arrive à nous convaincre qu’il pourrait être l’avenir du rock, genre qui n’a plus la cote du coté des charts du Monde entier… wait & see.
Interscope records – 2019